Suite à l’expulsion des plaisanciers « sans droit ni titre » en septembre dernier, le quai d’Armement va connaitre une nouvelle vie. Après la pose des clôtures et de la vidéo-protection, reste à réaménager l’ouvrage portuaire et ses terre-pleins. C’est une nouvelle page de l’histoire de l’ancien site des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer qui s’est tournée le vendredi 13 septembre dernier avec l’évacuation, par la force publique, des trois derniers bateaux qui occupaient illégalement le Quai d’Armement (La Seyne-sur-Mer). Cette expulsion fait suite à une procédure en référé intentée par Toulon Provence Méditerranée à l’encontre de ces plaisanciers installés, pour certains, depuis des décennies et à qui la justice avait laissé 30 jours pour quitter les lieux. Pour la Métropole, il s’agit désormais de remettre l’infrastructure portuaire en l’état. Une première phase s’est achevée le 30 juillet dernier avec la pose de 500 m de clôture et de caméras de vidéo-surveillance reliées H24 au PC de vidéo-protection installé au pied du bâtiment du Phoenix.

Destiné à l’accueil des yachts

Des études préalables à son réaménagement seront lancées en 2020 : elles consistent en un diagnostic subaquatique de l’ouvrage, en une bathymétrie (mesure de la profondeur du plan d’eau) et en différents sondages géotechniques. À terme, le Quai pourrait accueillir des yachts pour de l’hivernage ou différentes opérations d’approvisionnement et d’entretien.
La fermeture de cet espace et l’évacuation des plaisanciers sans droit ni titre font suite aux recommandations de l’évaluation de sûreté portuaire qui s’est tenue au printemps 2016. Pour rappel, le port de Toulon – La Seyne / Brégaillon est un port de commerce. Il est donc dans l’obligation de se conformer au Code International pour la sûreté des navires et des installations portuaires (ISPS) qui fait suite aux attentats du 11-Septembre et qui prévoit notamment la fermeture de l’ensemble des espaces dédiés au commerce, leur vidéo-protection et un accès sous certaines conditions.