La spécialisation de Brégaillon sur le roulier
Coincé entre le port militaire et le centre ville, le port de Toulon voit son développement se ralentir. Au milieu des années 70, il est donc décidé de déplacer petit à petit le trafic des marchandises vers l’anse de Brégaillon afin de réserver le site du Port Marchand aux passagers.
Entre 1970 et 1980, la zone industrialo-portuaire de Brégaillon voit le jour. Les nouveaux quais construits sont adaptés pour le trafic roulier dont on pressent le potentiel de développement en Méditerranée. Le port de commerce se rapprochant ainsi des grands chantiers que sont les CNIM (Constructions Navales et Industrielles en Méditerranée), la DCAN (Direction des Constructions et Armées Navales) ou des chantiers navals de la Seyne-sur-Mer. De même, des entreprises en lien avec les activités maritimes telles qu’IFREMER, FIRST ou Océanide viennent s’implanter sur la zone.
À l’aube des années 2000, le port de Toulon – La Seyne Brégaillon abandonne le vrac au profit du trafic roulier…
Cap sur les marchés de niche
… Et la vocation du port dans le cabotage se confirme. En avril 2005, la première autoroute de la mer voit le jour. Initiée par le groupement GLD Lines (Grimaldi – Louis Dreyfus) et bénéficiant d’aides européennes, elle relie en 14 heures, Toulon à Civitavecchia en Italie. Les 3 rotations hebdomadaires transportent camions, véhicules de tourisme et neufs, GLD Lines ayant obtenu l’exclusivité du transport des voitures Peugeot exportées vers le sud de l’Italie. Le navire peut aussi accueillir 800 passagers dont 400 en couchettes. Avec la crise dans le secteur automobile, la ligne est suspendue en 2009.
En 2011, une initiative privée relance le concept d’autoroute de la mer. La compagnie turque UN Roro ouvre un service roulier de cabotage sur Pendik, l’un des 39 districts de la ville d’Istanbul. Lancée avec 2 escales par semaines : le mercredi et le dimanche, la ligne s’est pérennisée. Une troisième escale, le dimanche, s’était rajoutée en 2015. Chaque rotation permettait de transporter 220 à 280 remorques par navire. Plus de 70 400 remorques ont, ainsi, transitées par Toulon en 2018. En 2019, l’armateur danois DFDS, qui a racheté UN Roro en 2018, réorganise ses activités en France et opère un repositionnement stratégique. Après avoir déplacé l’une des trois rotations hebdomadaires au mois de juillet sur Sète, la compagnie a annoncé le 1er octobre 2019, la concentration de l’ensemble de ses traversées sur le port du Languedoc. Cette activité a mobilisé l’ensemble de la communauté portuaire et maritime (agents maritimes, dockers, douanes, transitaires, transporteurs) pendant plus de 8 ans.
Le positionnement de la zone industrialo-portuaire de Brégaillon sur des marchés de niches devrait se poursuivre notamment grâce au déploiement en juillet dernier d’une nouvelle grue de 64t et de 40m de portée.
Tarifs et règlement particulier de police
Formalités à remplir
Le formulaire DAPQ devra être complété et envoyé à la Capitainerie. Ce document comportera obligatoirement les dates prévues d’arrivée et de départ ainsi que le tirant d’eau du navire. Sans ces informations la demande ne pourra être traitée. Devra être jointe également l’attestation d’assurance du navire.
Demande d’attribution de poste à quai
En plus des documents ci-dessus, devront être transmis
– la liste de l’équipage : liste d’équipage
– la déclaration des provisions de bord
– la déclaration des effets et marchandises de l’équipage
– la liste des passagers : liste des passagers
– la déclaration des déchets : déclaration pour les déchets
– la déclaration de sûreté : déclaration de sûreté
– la déclaration Santé (pour les navires en provenance d’un port hors-UE) : déclaration de santé